Mme Adèle KAMTCHOUANG est aussi cette dirigeante au parcours inspirant qui a démarré comme stagiaire de la société d’import et d’export en 1995 avant d’en devenir la PDG en 2012. En effet, quand elle prend les rênes de Tropik Industries en 2012, l’entreprise est en crise et au bord de la faillite, elle va travailler d’arrache pieds et mettre en place des stratégies et moyens d’actions redresser cette entreprise et va réussir ce pari qui n’était pas gagné d’avance.
Plus en détails, cette société qui distribue les produits : Unilever, Lesieur, Lactalis international, Marico a un résultat déficitaire très important, des dettes considérables auprès d’établissements financiers, de fournisseurs internationaux et locaux, des frais de douanes à régler… Une situation chaotique qui a poussé le prédécesseur d’Adèle KAMTCHOUANG à rendre son tablier. Mais celle qui a gravi presque tous les échelons de la société est déterminée à remettre l’entreprise sur ses pieds. Elle entreprend donc une démarche de redressement de l’entreprise.
Elle mène, notamment des négociations auprès des banques de la place pour obtenir un soutien financier. Elle réduit les charges du personnel, notamment les salaires des cadres de la société. Elle décide de percevoir un quart du salaire de son prédécesseur. Elle procède également à la réduction des charges d’exploitation, en négociant avec les fournisseurs, les différents prestataires, en leur expliquant clairement la situation de la société et les risques encourus par toutes les parties. En 2013, Tropik Industries réalise des bénéfices, parvient à rembourser ses créances et réinvestit son profit pour développer l’entreprise.
Aujourd’hui, Adèle KAMTCHOUANG est non seulement PDG de la société d’import et export, mais également l’actionnaire principal. Elle doit son succès à sa détermination et à sa politique de proximité vis à vis de ses clients : grandes enseignes, grossistes, détaillants… à qui elle rend visite deux fois par mois. Tropik Industries approvisionne aujourd’hui, 43 magasins à Douala et 1600 boutiques de quartier. En quelques années, la société a augmenté sa capacité de stockage. Elle est passée d’un entrepôt de 1000m2 à 3 entrepôts de 3000 m2 chacun.
L’entreprise ambitionne aujourd’hui de ne plus seulement importer, mais aussi de développer sa propre gamme de produits.